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Ave Bavay !

Les élèves de 6ème Berlin sont allés visiter le musée archéologique de Bavay ; ils ont participé à des ateliers et interviewé des membres du personnel ; voici le résultat de leur travail.

Jeudi dernier nous avons interrogé le directeur du musée de Bavay, Pierre-Antoine Lamy.

Il nous a raconté qu’il venait de Bourgogne et qu’il est scientifique archéologue, c’est à dire qu’il peut se rendre sur un site pour fouiller.

Il est aussi administrateur car certaines fois il reste dans son bureau pour diriger son musée et ses employés. Ils sont entre vingt et quarante à faire partie du personnel.

Il a dû attendre 8 ans (bac+8) et il a commencé à 15 ans à vouloir se lancer dans ce domaine de l’archéologie. Aujourd’hui il a 34 ans.

Avant, il travaillait dans un autre musée en tant que chercheur en phase de formation. Il vient

de l’archéologie « brute » et du milieu universitaire.

Cela fait un ans et demi qu’il dirige ce musée.

Il nous a raconté que c’était difficile de diriger un musée car il y a beaucoup d’employés et son emploi du temps est très chargé. Même s’il pense n’être pas excessivement payé, il déclare se ficher un peu de l’argent, tant qu’il aime son travail.

Il n’a pas encore dirigé d’autres musées mais ça ne lui plairait pas de diriger un musée trop connu comme le Louvre.

Clément et Léa

Nous avons interviewé la médiatrice du musée archéologique, qui s’appelle Claire Hermandesse. Elle a accepté de répondre à nos questions, on était installé dans une petite salle de cinéma qui sert à la projection en 3d du forum.

Elle nous a expliqué que le métier du médiateur sert à faire comprendre la culture aux visiteurs. Elle aime son métier parce qu’elle aime bien transmettre aux gens et elle adore l’archéologie.

En ce qui concerne sa formation, elle a deux licences :  une en anglais et une autre en archéologie, plus un master. Pour exercer son métier, il faut au minimum un niveau bac+3, soit en archéologie, soit en histoire. Elle nous a expliqué qu’aujourd’hui, il y a des formations spécifiques pour médiateur et elle ajoute quelle a, elle-même, participé à des fouilles à Valenciennes.

Bien sûr, elle adore son métier car il lui permet de faire plein de choses différentes ; sa passion est l’archéologie.

L’activité qu’elle pratique le plus ce sont les visites. Elle trouve son travail compliqué car elle doit faire plusieurs choses différentes en même temps. Elle ajoute que ce qu’elle préfère ce sont les rencontres avec les visiteurs.

Cela fait sept ans qu’elle exerce son métier. Elle considère qu’elle est bien payée : il y a à la fois pire et mieux.

Claire a envie de dire aux gens de venir pour constater qu’un musée est vivant et cela l’amuse, quand les gens ont des préjugés sur le musée, de leur prouver que celui-ci est vivant. Très souvent, elle rit bien avec les visiteurs.

Selon elle, la seule chose négative est qu’il peut y avoir de petits problèmes d’organisation.

Mohammed & Ilyes

Nous avons interviewé, Laurent Bouthor, le régisseur d’œuvres, nous lui avons posé quelques questions. Nous avons appris que ce métier était assez compliqué, car il faut savoir où placer les œuvres dans les vitrines, en fonction de la perception des visiteurs.

Nous savons aussi qu’il y a deux régisseurs d’œuvres au musée de Bavay. Pour lui, ce métier est émouvant car il permet de toucher des œuvres anciennes et intéressantes.

La principale occupation de ce métier est de ranger les œuvres et de rédiger à leur sujet une fiche d’inventaire (une sorte de description précise de l’objet, qui dit tout ce que l’on sait sur lui). Il est très difficile de savoir où placer les œuvres car ils faut être très délicat.

Pour parvenir a ce métier, il sera préférable de prendre la filière histoire et d’obtenir un bac+4 avec un master.

Les meilleurs moments dans ce métier, c’est quand ils vont visiter d’autres musées pour organiser des échanges d’œuvres et recevoir des chercheurs. Tous les ans les musées se prêtent des objets et c’est le travail du régisseur d’œuvres de s’en occuper.

Il dit avoir un salaire satisfaisant pour vivre.

Quand nous lui avons demandé s’il y avait des œuvres du musée qu’il n’aimait pas, il nous a répondu qu’on ne peut pas dire que les œuvres ne sont pas belles car chacune détient une histoire différente et nous ne savons pas ce qu’elles ont vécu.

Enzo, Maëlis, Daphnée

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